Dearg te - L' Ardent et Conny le Fidèle

Dearg te - L' Ardent et Conny le Fidèle Irish_10

En approchant des bâtiments qui abritaient les écuries je ressentis une vive émotion. Je me rappelais des écuries du Haras de la Braize en Normandie... Là où j'avais éduqué mon fidèle étalon... Pour la première fois depuis cette époque, il allait avoir son foyer et non un gîte d'étape provisoire.
Bon sang... que de chemin parcouru !
J'avisai une petite annexe qui, désormais me servirait de sellerie et j'attachai Big Red devant un des box. Je le déssellai et j'allai déposer la selle dans cette pièce... Je l'aménagerais plus tard me dis-je.
Je revins auprès du rouan avec un peu de paille et je le bouchonnai vigoureusement. Je savais qu'il adorait cela. Cela fait, j'ouvris la porte du box. Celui-ci était propre, mais il n'y avait pas de paille.
J'eus tôt fait d'en dénicher dans le fenil situé au dessus des boxes, puis, avisant une fourche dans la resserre à outils, j'entrepris de "pailler" le box avec soin.
Je détachai ensuite Big red qui me suivit les naseau frémisants. La réserve de nourriture était bien garnie - merci Miotas - et j'octroyai à mon fidèle coursier une généreuse portion de picotin. Il s'approcha de la mangeoire et après avoir reniflé un peu se mit à manger tranquillement. J'en profitai poue aller au puits prélever un grand baquet d'eau fraîche.

L'âme en pais et heureux de voir mon vieil ami installé confortablement, je m'en allai voir le chenil, Conny sur les talons.

Là aussi, tout était dans un état impeccable... il me fallu quelques minutes pour le rendre réellement habitable en y disposant de la paille. Je me disais que Connt n'y serait pas souvent... Il avait pris l'habitude de me suivre partout et je décidai que, la plupart du temps, il logerait dans la maison. Je ne le mettrais au chenil que lorsque je m'absenterais.

Mais, il fallait bien que je me décide à y pénétrer moi-même dans cette demeure...

Donc, avec un petit serrement de coeur, je retournai vers celle-ci, toujours flanqué de Conny qui semblait, lui aussi très heureux.

- Bon... Quand faut y aller... faut y aller... soupirai-je avec résignation