arrivé de NAJA

Au matin, le soleil daignait enfin montrer le bout de son nez. Naja avait pris le chemin du domaine de Bosan McTyle, son ami de longue date. Les senteurs matinales apportaient avec elles l’humidité hivernale. Le battage du vent laissait tomber la neige fragilement posée sur les branches.

Les layons qui menaient au latifundium étaient déserts à cette heure bien matinale, seules les traces des animaux qui n’hibernaient point parsemaient le paysage. Sans se faire remarquer, malgré les hennissements de sa monture qu’il arriva après quelque heure de marche.

Il descendit de son destrier près d’un homme accompagné d’un chien, qui paraissait être le Métayer. Un regard sombre s’affichait sur son visage taciturne et poussiéreuxde Naja, puis il regarda l’homme et lui dit.

Bien le bonjour, je suis naja, suis je bien sur les terres de messire Bosan McTyle ?? Puis-je entrée ??

Il attendit la réponse de l’homme en caressant son cheval à l’encolure.

Alors qu'Aldric faisait un petit tour du propriétaire pour bien s'imprégner des lieux, toujours accompagné par le chien qui ne l'avait pas quitté depuis son arrivée, un cavalier solitaire approcha. Il avait l'air harassé par le voyage .... Lorsque l'homme arriva à sa hauteur, il mit pied à terre avant d'interpeller le métayer :

Bien le bonjour, je suis naja, suis je bien sur les terres de messire Bosan McTyle ?? Puis-je entrée ??

A regarder le visage sombre du mystérieux inconnu, le breton conclut qu'il valait mieux abréger l'entrevue, il lui répondit donc :

Oui, vous y êtes, en effet. J'suis Aldric, le métayer . Vous êtes attendu ou dois-je vous annoncer au manoir ?

Tout en posant cette question, l'employé pris machinalement les brides de l'étalon de Naja et commença à marcher, l'estranger le suivant à son côté, en direction de l'écurie, se rapprochant ainsi de l'entrée de la demeure.

Le métayer avait prit la bride du destrier qui baissa les oreilles en arrière instinctivement. Remarquant cela, Naja lui caressa l’encolure en le rassurant.

Ne craint rien, mon ami, c’est un gentil homme, il ne te fera de mal !!

Puis regardant l’homme en marchant à ces côtés vers les écuries.

Il est toujours un peu sauvage, mais pas méchant quand on l’écoute !! dit-il avec un sourire.
Un jour, je vous conterais comment il m’a trouvé et sauvé la vie.
Pour ce qui est d’être attendu, je ne pense guère, mais j’ai promis à vôtre Maître de venir le voir pour échanger quelques philosophies.

Se rapprochant à chaque pas de la demeure, Naja observa la belle architecture de la Bastide et apprécia encore plus l’entretient du domaine, ce qui n’est pas chose toujours aisé.

Apres avoir contemplé la gentilhommière qui révélait au regard une magnifique architecture.

Naja fit ces adieux respectueux au métayer et s’en alla vers la lourde herse ouvert, marchant sur le pont-levis.