V'là l'métayer !

Aldric prit deux ou trois affaires qu'il avait au préalable pris soin d'emballer dans un carré de tissus bon marché, récupéré dans les chutes de sa réserve puis fit un tour rapide du propriétaire, juste histoire de vérifier que tout était bien en ordre. Il sortit, traînant son balluchon, pas si léger que ça, et ferma le verrou de son échoppe à double tour avant de charger son sac sur le dos et de jeter un œil au soleil, encore au zénith à cette heure là, il en conclut qu'il pourrait même se perdre en chemin qu'il arriverait tout de même avant la nuit. Il tenta de se remémorer les explications de son ami.

Bon alors, il m'a dit tu sors de la ville en direction des bois, puis tu les traverses jusqu'à tomber sur un sentier, que tu empruntes avant de .. de quoi déjà ?, haussement d'épaule, Bon je verrais bien de toute façon...

Il se mit donc en marche d'un pas décidé, traversant les rues sans même prêter attention à l'activité qui y grouillait, ça faisait déjà plusieurs jours que ses amis l'attendaient là-bas, pas question de prendre encore plus de retard. La semelle de ses bottes raclant le pavé, il s'éloignait petit à petit, comme un élément imperturbable dans une peinture en mouvement, entouré d'enfants rieurs et de marchands en tout genre vantant par ci la fraîcheur d'un poisson, par là la qualité d'une étoffe. A mesure qu'il s'éloignait des dernières bâtisses de la viles, les cris et les rires laissaient place au bruit des haches des courageux travailleurs qui poussaient, non sans difficultés, des brouettes pleine à en déborder de bûches fraîchement débitées. Aldric, reconnaissant parmi ces gens certains de ses amis, lança quelques saluts de la main avant de s'enfoncer un peu plus profondément dans le bois.
Pour éviter de se perdre, il décida d'emprunter un chemin de terre, déjà dessiné entre les arbres. La forêt prenait une drôle d'allure en cette saison, les troncs décharnés lui donnaient une teinte de mélancolie presque oppressante. Au bout d'un long moment d'errance, il déboucha sur ce qu'il cru d'abord être une petite clairière avant d'apercevoir un petit chemin - le fameux chemin - qui s'éloignait au loin. Il afficha un sourire ravi.

Bah voilà, c'est pas si compliqué finalement.

Il se remis donc en route d'autant plus rassuré qu'il constata que le soleil était toujours relativement haut dans le ciel. Ses bottes s'enfonçaient lentement dans la neige, dans un crissement qu'il appréciait tout particulièrement, malgré le fait que, le poids de son sac en plus, cela rendait la marche plus fatigante. Il continua ainsi durant quelque temps avant de sentir les premières douleurs dans la cuisse. Qu'est ce qu'il n'aurait pas donner pour avoir un cheval à ce moment précis, entendre le bruit de ses sabots frapper le sol, se sentir bercé par son galop, mais surtout pouvoir reposer un peu ses jambes lourdes. Il avait toujours rêvé d'avoir un cheval, il se revoit étant jeune demander à ses parents avec impatience quand es-ce qu'ils pourraient en avoir un et les entend encore répondre:

"On en aura une quand le blé et le lait se vendront aussi cher que les belles tenues des seigneurs.".

Aldric avait toujours bêtement rêvé ce jour, ce n'est d'ailleurs sûrement pas innocemment qu'il était devenu tisserand par la suite. Un sourire ému vient éclairer son visage, jusque la crispé par la souffrance. Mais rapidement, la douleur vint lui voler ses souvenirs et lui imposer une halte.

Il s'approcha donc d'un gros rocher sur le bord du chemin et s'assit dans la neige, s'appuyant sur le caillou avant de relâcher son corps. Le silence se fit, plus de bruits de pas dans la neige, plus de souffle, ne restait que le silence de la nature ayant revêtit son manteau pour l'hiver. Qu'il était loin le temps où les oiseaux reviendraient chantonner leurs douces mélodies, perché sur des arbres aux couleurs chatoyantes allant du vert sombre de leur feuillage au rouge vif des fruits qu'ils portent. Au lieu de ça, le silence, le silence et un blanc pur et immaculé certes, mais tellement monotone malgré les scintillements des cristaux sous le soleil. Au bout d'un moment, Aldric prit conscience que ses jambes avaient retrouvé une certaine fraîcheur,il prit donc appui sur le rocher derrière lui et se releva. Mais quelque chose, le mouvement d'une forme vague à la périphérie de son regard attira son attention. Il prit donc grand soin de se mouvoir lentement jusqu'à pouvoir apercevoir ce qui l'intriguait tant. Quelle ne fut pas sa surprise quand il aperçut une des bêtes dont Léa lui avait parlé.

Oh! Un renard blanc!

Mais ces mots qui venaient de s'échapper malgré lui firent fuir l'animal qui parti se réfugier sous la grande pierre plate qui était posée sur ... Aldric en vint à ce moment précis à se rendre compte que depuis tout à l'heure, sans même y avoir prêté attention, il était adossé à un magnifique dolmen, comme on voit très peu dans la région. Il sentit soudain une vague odeur familière le transporter bien loin de là, celle de sa bonne vieille Bretagne, s'il s'attendait à ça ... Il laissa une vague de souvenirs remonter, fermant les yeux, pouvant ainsi presque se croire au beau milieu des plaines armoricaines, le vent dans les cheveux, il prit une dernière inspiration profonde avant le retour à la réalité. Se sentant on ne peut plus ressourcé, il ramassa son sac de fortune, se le mit par dessus l'épaule et se souvint subitement des paroles de son ami :

Si tu tombes sur le dolmen, c'est que tu es allé un peu trop loin ...

Le breton laissa échapper un petit rire, se moquant de son sens de l'orientation quelque peu douteux, mais qui, cette fois, lui avait permis de vivre un instant unique ... Sur ces pensées, il se mit à rebrousser chemin, le cœur léger, avec une certitude, il était proche du manoir des mcTYLE. Quelques pas plus loin, en passant près d'un étang gelé, il lui vint soudainement l'envie de marcher sur la glace pour voir si elle tenait bien, comme aurait pu le faire un enfant. Mais rapidement, il chasse cette idée stupide, apercevant de ci de là des zébrures dans la couche de glace recouvrant l'étendue d'eau. Tout en continuant son petit bonhomme de chemin qui était devenu, non plus une souffrance mais un réel enchantement, il constata que le domaines de ses amis était vraiment très étendu ...

Euuh Attends, l'métayer c'est pas c'ui qui entretient le terrain ? Gast ! Dans quoi je me suis fourré là ... C'est ... immense ... J'comprends qu'ils aient b'soin de quelqu'un ! Sur cette constatation Al' se gratta la tête avant de conclure Mais bon, si c'est pour les amis ... c'pas pareil.

Il continuait de marcher, tout regardant ce qu'il allait bientôt avoir à sa charge, à la fois impressionné par la tâche que ça devait représenter et fier que ce soit à lui qu'on l'aie confiée. Le menton levé vers la cime des arbres, le futur employé manqua de trébucher sur une racine. Il repris son équilibre et regarda devant lui. Une dizaine de mètres plus loin, un pont-levis, surmontant des douves dont on ne pouvant jauger à l'œil la profondeur tant la surface était opaque, une véritable couche de neige sur un tapis de glace. Le soleil déclinait quelque peu, il avait donc quand même perdu un peu de temps dans l'histoire, mais peu importe, il y était, quelques mètres encore et il pourrait se réchauffer autour d'un bon verre de spécialité irlandaise au coin du feu...
Alors qu'il s'engageait sur le pont de bois, il entendit un hurlement qui le fit hésiter à poser un pied plus loin. Un chien. Et pas un petit sûrement. N'ayant jamais eu d'affinités particulières avec ces bêtes là, il renonça à avancer plus pour faire comprendre à l'animal qu'il attendrait ses maîtres avant de faire le pas suivant ... et dans le même temps, il se mit à crier instinctivement des ordres en breton au molosse :

Paouez ! Ro peoc'h ! Chom fur !

- Paouez ! Ro peoc'h ! Chom fur !

Mais qu'est-ce qu'il me raconte ce type ???

Allons bon... Un original... et étranger en plus... encore un copain au Balafré, surement... A moins que ce ne soit le...le quoi déjà ?... Enfin oui, quoi...le gars qui doit s'occuper du domaine... comment qu'il dit le Vieux ?... Le mé...méchose...machin... Mouarff... imprononçable... Bon... c'est pas un intrus, en tous cas...l'a l'air tout perdu...

On s'approche... On retrousse un peu les babines en grognant...Oh...juste pour la forme. Ben quoi, faut bien que je justifies ma pitance !
Et puis, au fond, le comité d'accueil, c'est moi... namého !

Cela dit, l'a l'air sympa.. mais s'il reste planté là... pour sûr qu'on va le retrouver gelé avant l'printemps ! Bon... un p'tit coup de gueule pou rameuter du monde !

- MOUARRFFHH... GRAOUMMPPFF... HAW... HAW... HAW !

Bon... je vais l'inviter à me suivre... Quelques enjambées vers le manoir...je me retourne... Ben quoi ?... Faut pas aller le chercher, en plus...Mais si, tu vas voir... Et le Grand barbu... qu'est-ce qu'il fiche encore... j'ai pas aboyé assez fort, sans doute ?...

- HAW... HAW... HAWHAW !...

Bon... je m'en vais lui attraper la manche et l'amener à la porte... sinon, il va encore dire, comme les autres qu'ilapas osé à cause que je suis... comment qu'ils disent déjà... "Impressionnant"... c'est ça...peuh... et encore... Neila est restée au chenil !

Allez...on prend délicatement la manche du Messire entre les crocs...sans serrer... 'tention Conny... c'est fragile ces blondinets... et on avance... douhouhoucement... Remuons un peu la queue, ça les rassure, en général...

Alors quoi... tu bouges ...ou alors t'es déjà gelé ?... Graoumpfs...

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 05/12/2008

Encore obligée d'arriver en courant .. mais qu'avait donc Conny à hurler de la sorte .. décidement y avait toujours des visiteurs inattendus ici ..

Arrivée enfin prés de la grille .. je voyais mon Conny qui s'en donnait à plein poumons .. un petit coup de museau sur le flanc ..

- ben dis donc t'en fait un raffut .. ohhh mais c'est qui ce joli p'tit blondinet .. wafff ... l'a de l'allure ce p'tit .. mais non pas autant qu'toi mon Conny .. petits battements de cils .. tu sais que je deviens raide dingue de toi ma bouboule de poils .. une petite lichette sur le museau et l'affaire est emballée ..

Voyant mon Conny tirer le p'tit blondinet par une manche ..

-heee .. tu veux un coup de patte, faudrait pas l'abîmer, l'est trop mignon lui ..

Aldric ne put s'empêcher de se sentir rassuré quand il vit que le chien était fort bien dressé. Malgré quelques aboiements agressifs au début, le cabot comprit rapidement qu'il ne s'agissait là en aucun cas d'un quelconque maraud venu détrousser ses maîtres et l'invita à le suivre. Cependant, le breton hésitait encore un peu à s'engager, restant cloué sur place, même lui ne sachant pas pourquoi... Et quand la bête revint lui saisir la manche, il eu presque un mouvement de recul, plus surpris qu'effrayé. Mais Conny, à force d'insister fini par lui saisir délicatement le tissus de la chemise entre les crocs, presque comme une rose qu'un seigneur offrirait à sa promise.

Eh bé, quelles manières ce chien ! Jamais vu ça d'toute ma vie ...

C'est alors qu'une autre de ses bestioles se pointa en courant, langue pendue et queue remuante. Voyant ça, le futur métayer du domaine se demanda

Oups, j'espère qu'il est aussi comode que l'aut' c'ui là !

Il fut rapidement rassuré sur ce point là, le chien qui était en réalité une chienne se mit à tourner autour de lui dans une liesse qui faisait plaisir à voir, virevoltant à gauche à droite, tantôt lui sautant dessus pour le lécher, tantôt donnant un coup de patte à son compagnon, certainement pour jouer ... Ainsi accompagné, il avança donc jusque à la porte du domaine, caressant la tête de Neila, et secouant légèrement sa manche, pour pouvoir caresser aussi celle de Conny. Alors qu'il était tout près de la porte, Aldric se dit que quand même ..

Ils doivent bien êt' sourds là d'dans pour rien entendre au boucan que vous faites ...

Nombre de messages : 3 Age : 45 Date d'inscription : 11/01/2009

Dans le bois avoisinant des oreilles se dressèrent alertaient par le bruit de pas sur le sentier ou son compagnons de route l'avait laissé enfin ou elle avait laissé son compagnons attiré par quelque saut de lapin qui avait fuit dans les bois. De nouveau près du sentier il suivais de regard l’homme qui marché vers le manoir. A pas de velours elle le suivit jusqu’au l’entrée l’observant sans être vu. Ils arrièrent doux deux prés du grand portail c’est alors que deux molosse sortie de nul part vinrent s’occupé de l’homme. Lilith se tapis sur le sol ses grand yeux ne perdez pas une miette de la scène. La jeune lynx se faufila derrière pour se tapir a nouveau derrière un buisson dans l’enceinte du manoir espérant échapper a la vigilance des deux cabots.

Uumm… Pas très envi de me faire mordre moi…

Elle suivait la scène jusqu’au ce qu’ils disparurent complètement derrière le buisson. Les oreilles dressé elle sorti doucement la tête pour ne pas se faire voir et avoir un meilleur angle d’observation son instant de chasseur lui disais de ce méfier de ses bête la….

Cathy qui avait un meilleur sens de l'orientation que son aimé, trouva plus rapidement le chemin, marchant d'un pas rapide a cause du froid dans la neige qui recouvrait le bois.
Silencieuse comme une ombre, delicate comme une feuille qui tombe en tournant et dansant jusqu'au sol d'automne, elle avança vers l'enceinte du manoir.
Ses petits pieds laissaient des traces mais soudain elle vit d'autres traces, animales cette fois, qui faisaient un petit chemin vers un buisson d'où sortais la tête d'un félin prudent.
Un tendre sourire se dessina sur ses lèvres et elle s'approcha sur l'animal avec une souplesse féline et le savoir faire d'une proprietaire de tel animal.

- Bonsoir bel animal. N'as tu pas froid là ? Tu m'as l'air bien maigre, mais par les froids qui courent je suppose que c'est normal.

Sortant une gourde, elle s'assit devant l'animal petrifié.

- Viens un peu voir.

Elle fit rapidement à l'aide de la neige un bol de glace et y versa un peu de lait.

- Bois vite avant que ça ne gèle, je sais que ce n'est pas grand chose mais sa fortifiera tes os. Tu feras des bonds encore plus haut !

Souriante, elle se leva et recommença a se diriger vers le manoir, tentant de rechauffer ses mains gelées.

- Brrrr... Qu'est ce qu'il fait froid... J'espere que cet animal n'a pas trop froid...

Invité

Lat à peine arrivée, aperçu au loin une silhouette... Elle s'approcha doucement et cru reconnaitre Aldric. Mais des chiens l'entouraient... elle n'osa pas s'approcher davantage et préféra l'appeler...

Aldric ? C'est bien vous?

Cathy en entendant appeler le nom de son aimé, se redressa.
Appercevant l'homme de sa vie, elle courut le rejoindre et sauta à son cou.

- Mon amouuuur !

Se blotissant contre lui, elle se rendit compte qu'il etait gelé.

- Mais mon ange ! Tu es glacé ! Tu t'es encore perdu n'est ce pas ? Je vais t'offrir un carte du domaine je crois...

Alors qu'il attendait toujours qu'on vienne lui ouvrir, les chiens courant tout autour de lui, il entendit une voix familière l'interpeller. Aussitôt qu'il fut retourné, il reconnu la demoiselle de la taverne ...

Lat ! Oui, oui c'est bien moi, approchez, i'sont gentils vous savez ces chiens ...

Aldric attendit que son amie le rejoigne à sa hauteur avant de lui donner une bise d'usage. Mais alors qu'il regardait dans la direction de la forêt, il vit une silhouette non moins connue drapée dans une belle robe noire. C'était Cathy qui venait en courant à sa rencontre en criant "Mon amouuuur !".

Il prit la belle dans ces bras, pour la réchauffer malgré sa température à lui, bien descendue depuis qu'il s'était arrêté de marcher.

- Mais mon ange ! Tu es glacé ! Tu t'es encore perdu n'est ce pas ? Je vais t'offrir un carte du domaine je crois...

Oui, j'me suis un peu égaré, mais rien d'bien méchant, j'suis quand même arrivé avant toi ...

Sur cette petite remarque, il tira la langue et Cathy et enchaina

Vous tombez bien, j'allais justement frapper à la porte comme personne ne semble avoir entendu les bestiaux ...

Et comme pour illustrer ses propos, il s'avança avant de cogner du poing sur la lourde porte. Puis encore une fois, pour être sûr ...

Nombre de messages : 3 Age : 45 Date d'inscription : 11/01/2009

les oreilles de Lilith se dressèrent elle se tapis près du buisson des pas venant derrière elle elle recula doucement pour évité d’être vue

arf… raté

la jeune femme l’avait vu quand même. Elle s’adressa a la louve cervier qui émit un feulement de crainte. Elle n’était pas agressive en général mais quand elle était dehors elle resté méfiante quand elle n’était pas sous la protection de son maitre qui était apparemment trop mal en point pour s’occupé d’elle. Toute fois le jeune femme ne semblé pas menaçante et elle lui mit un liquide blanc dans la neige l’odeur lui était familière.

uumm je sent qu’on va être copine toute les deux

elle s’avança doucement respirant les effluves du liquide peut de gens connaissaient l’existence du félin compagnon de Kamui et encore moins que le lait était son péché minions ce qui est sa doute rarement de cas chez les chasseurs de son espèce qui affection plus la viande. D’ailleurs en en raffolé tout autan le lait n’étant qu’un petit plaisir. Elle émit quelque feulement intiment la jeune femme de ce méfié qu’elle ne se laisserait pas faire. Elle prit de grande lampé du liquide qui était très froid regardant de droite a gauche pour paré a toute embuscade les cabots n’était pas loin il n’était pas encore arrivé le temps ou elle se refaire morte par ses bête la

kamui quitta la pièce ou était léa pour aller dans l’entrée et ouvrit la porte, il se frotta les yeux et prit une grande inspiration, puis ferma les yeux essayant de rejeter toute sa peine au fon de lui, il essayait d’afficher un sourire qui semblait a peu près vrai, puis attrapa la poignée et la tourna délicatement, puis tira la porte pour découvrir trois personnes devant lui, il plissa un peu les yeux pensant ...uumm j’ai pas choisi le bon jour pour arriver moi, voilà qu’il y a plein de monde c’est pas ce soir que je serai tranquille… il afficha son sourire répété une seconde auparavant et ouvrit la bouche ...

bonjour entrez vite ne laissons pas le froid refroidir la maison

il s’écarta du passage laissant entrer Aldric et les deux dames dont il ne lui semblait pas connaître les noms, ce qui activa dans sa tête la case présentation.

uumm pour celles que je ne connaît pas je suis kamui crispy un ami de léa

il inclina la tête laissant les trois personnes entréer avant de fermer la porte

prenez par la léa est au salon...

leur indicant le direction comme s’il était le maitre des lieux, il les suivit jusqu’au grand salon ...

Mouarfff !!..

Bon sang... c'est l'affluence !... De plus, j'ai cru renifler une odeur de... Sniff... Snifff... mais oui... Bon sang, mais c'est bien sur... un Chat !!! Rhooo... j'aurai bu le calice jusqu'à la lie !... Manquait plus que chat !... Quelle pitié... de plus, le balafré m'a interdit de leur courir après...même aboyer je peux pas... il dit que tout le monde a le droit de vivre sur cette terre...
Mouais... il dit que tous les êtres sont égaux... Ben moi, si vous voulez mon avis, y en a qui sont moins égaux que les autres...
Oh, je vous vois venir les mauvaises langues : "Conny... t'es jaloux passke tu sais pas grimper aux arbres..." ou " Conny... c'est paaas bien de s'attaquer à des plus plus petits que soi..." Et gnagnagni et gnagnagna....
Pffff...mais qui se tape les chenils ouverts à tous les vents avec la charge de protéger la maisonnée pendant que d'autres se prélassent langoureusement sur les peaux de bêtes devant l'âtre du salon ?... C'est pas cette engeance moustachue, griffue et hypocritement cauteleuse qu'on appelle : CHATS !!
Bon... paraît que c'est l'animal de compagnie d'un des potes à la patronne...l'a de la chance... mais qu'il s'avise pas de toucher à ma gamelle...là... j'répond plus de rien... namého !... faut pas poussy !...

Je metournes vers Neila qui, truffe au vent, doit avoir senti les mêmes relents...

- Nell... Euh... je peux t'appeler comme ça ?... Nell je me demandes si on est bien utiles ici... Si nous laissions ces... euh... humains se débrouiller entre eux ?... J'ai pas l'impression qu'ils veulent du mal aux patrons. Et puis... y a une odeur qui m'irrite un peu les narines... tu trouves pas ?...

Je regardais la silhouette svelte et racée de ma nouvelle compagne... et, décidément, je la trouvais de plus en plus à mon goût....

Allons bon...mon vieux Conny, tu deviens sentimental... Mais baste !...On a beau être canidé, on est pas "chien" pour autant... donc... allons y pour la romance.

- Euh... Nell... si on profitais de ce qu'ils sont tous occupés à se léchouiller, se complimenter, gazouiller et se taper sur ledos pour aller nous promener un peu ?... Je vous avais promis de vous montrer le Parc... et, sous la neige, c'est réellement féérique !

Bouarfff... Vala que j'me mets à parler humain à présent...Pffff... Volà ce que ça donne la fréquentation des bipèdes...

J'observais ma compagne, l'oeil brillant, la langue pendante, frétillant du croupion... attendant le coeur battant, une réponse de la jolie Nell...

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 05/12/2008

Piouuuuuuuu ...v'là qu'ils étaient tous enfin rentrés, je commençais à avoir les papattes gelées moi à faire du sur place dans la neige .. même le blondinet .. tiens maintenant que j'y pense j'aurai peut être du lui montrer mes belles canines, histoire de me le coincer encore un moment .. tant pis ce sera reculé pour mieux sauter, en plus j'ai vaguement entendu ma maitresse dire que ce charmant bipèdes allait s'occuper de nous .. non pas tout à fait mais bon, du Domaine qu'elle a dit et comme faudra pas qu'y se perde, je crois que je vais l'accompagner souvent moi ....

En parlant de sauter je vis Conny qui commençait à s'exciter grave là .. la truffe dans le sens du vent, il avait du repérer quelque chose .. j'en fis autant .. m'avançant lentement vers mon beau quadrupède à poils ..

- hééé dis moi Conny . tu sents ce que je sents .. c'te odeur là .. chniiiiiiiiifffff ......chniffffffffff...CONNY çà renifle le CHAT !! ..... nom d'un nonosse !! .. allez viens on va s'amuser un peu .. ben aloooooors .. bouge toi .. qu'est ce que tu dis ? ... comment on a pas le droit de lui filer le train ? ... mais c'est un CHAT Conny ... pfffff t'es pas drôle ...

j'allais faire demi tour en direction du chenil, quand j'entendis une douce voix qui vint me titiller les oreilles .....

- Euh... Nell... si on profitais de ce qu'ils sont tous occupés à se léchouiller, se complimenter, gazouiller et se taper sur ledos pour aller nous promener un peu ?... Je vous avais promis de vous montrer le Parc... et, sous la neige, c'est réellement féérique !

- Oh Conny .. j'en étais toute emoustillée .. je baissai la tête tout en le regardant de mes grands yeux, à travers mes longs cils .. heuuu poils !! ben quoi c'est pas pareil ? .. Nell .. c'est tres joli Conny .. oui je veux bien que tu m'appeles comme çà .. je le trouvai tout d'un coup bien bizarre l'animal .. serait y pas qu'il se ferait des idées à force d'entendre parler de bébés dans c'te maison .. ohh va falloir que je fasse attention à mes arrières moi ..sinon san m'en rendre compte je vais me retrouver avec une marmaille autour entrain de me tirer sur les tétines .. pfff suis encore trop jeune moi ...

Lui laissant pas le temps de réfléchir je me mis à partir en trombe, jetant un regard furtif quand même sur les cotés .. héhé des fois que j'apercevrai ce "chat" .. ben quoi faut bien s'amuser un peu, pis j'ai jamais dit que j'allais le croquer hein !! naméo on est pas des sauvages ..

- ALLEZ CONNYYYYYYYY le premier arrivé là bas au bout .. j'allais dire ... il a gagné une léchouille .. me suis rattrapée tout juste, rien qu'à voir la petite chose dans ses yeux, me suis dit .. toi ma jolie tu vas passer à la casserole .. héhé pas bête la Neila ...

Invité

Lat avait rejoint Aldric... Une femme arriva et s'empressa d'embrasser Aldric...
Lat pensa , sans trop de peine .. ce doit être Cathy...

A peine eut elle le temps de la saluer qu'un homme vint ouvrir la porte....

bonjour entrez vite ne laissons pas le froid refroidir la maison

L'homme s'’écarta du passage les laissant entrer

uumm pour celles que je ne connaît pas je suis kamui crispy un ami de léa

lat est un peu intimidée, non elle était plutôt rongée par la timidité ...pas un mot n'arriva a sortir de sa bouche , elle arriva tout juste à esquisser un petit sourire à l'homme qui les avait fait entré...

Il referma la porte et leur indiqua où la direction pour rejoindre Léa au salon

Lat se dit au fond elle ... au salon mais bien sûr comme si je savais où se trouvait le salon....

Elle prit soin de suivre Aldric et Cathy de près... elle avait bien trop peur de s'égarer...