Départ d'Auriane et Don

Sortant de la salle d'armes en compagnie de Don, je vis dans l'entrée déjà quelques bagages de préparés .. c'est avec un grand soupir que je me retourne vers lui ..

- hummm .. je vois que ta femme a déjà fait les paquets pour partir .. vous allez nous manquer tous les deux avec les enfants .. vas donc là chercher pendant que je prépare quelque chose à manger, notre petit combat m'a ouvert l'appétit ..

Le laissant monter dans leur chambre, je vais vite à l'office afin de préparer de quoi faire un petit repas revigorant .. laissant le tout mijoter je monte vite pour me changer ..
Je revêts une jolie robe que mon tendre époux devrait apprécier et redescend en courant finir les prépatifs du diner .. la maison était calme, Haydée n'était toujours pas rentrée de sa promenade avec Briana ..

Dernière mise au point en cuisine, je porte les plats à table .. dernier coup d'oeil pour vérifier que tout est en place ..

il ne restait plus qu'à attendre toute la petite famille .. j'en profitai pour aller dans le grand fauteuil prés de la cheminée, une petite fatigue se faisait ressentir ..

Dondiego vint au grand salon, guidée par l'odeur.
Il portait Alejandro dans ses bras, qui sommeillait a moitié
Il le confia a la gouvernante en la remerciant chaudement.
Il sourit a Léanice, et lança :

Et bien, vu ce que je me suis pris cette apres midi, j'ai tres faim
En tout cas, ça sent bon Dame

Il la regarda, qui, bien que souriante, ne paraissait pas très en forme.

Vous allez bien?

Nombre de messages : 11 Age : 30 Date d'inscription : 11/11/2008

Auriane , vétue de ses plus beaux habits ,arriva au salon, Enzo dans les bras.
La gouvernante, avec Alejandro dans un bras attendait Enzo que Auriane lui tendit tout en la remerciant
Elle S'avança alors vers Dondiego et Leanice, observa autour d'elle et s'exclama:
Que c'est beau ici Lea, vraiment, tu as de bon gouts
Auriane sourit et serra alors Leanice dans ses bras
Tu va me manquer belle soeur adorée...Aufaite, Mac n'est pas la?

je m'étais légèrement assoupie devant le feu et fut réveillée en sursaut par Don suivie d'Auriane ... et c'est rougissante que je lui répondit ..

- ho .. je suis désolée, oui je suis un peu fatiguée ces derniers temps, et notre petite rencontre n'a pas arrangé les choses .. mais çà va aller aprés une bonne nuit de repos .. installez vous je vous ai préparé de quoi vous restaurer avant de prendre la route ..

j'aperçus Auriane, presque cachée par Don .. Enzo dans les bras ..

- mais que ma belle soeur est joliment habillée .. tu es magnifique Auriane, il ne manque plus qu'une parfaite révérence pour aller avec ta tenue ce soir .. éclats de rire de ma part .. je suis heureuse que la maison te plaise Auriane, j'espère que vous reviendrez tres bientot, çà va nous faire un grand vide ..

Aprés avoir serré ma belle soeur adorée dans mes bras dans un grand moment d'émotion ..

- nous devrions passer à table, celà fera peut être arriver ton frère, je ne sais pas où il est passé encore .. sans doute encore entrain de discuter avec le palefrenier pour son élevage de chevaux qu'il a l'intention de fonder .. Don tu pourrais nous servir à boire s'il te plait ...

- nous devrions passer à table, celà
fera peut être arriver ton frère, je ne sais pas où il est passé encore
.. sans doute encore entrain de discuter avec le palefrenier pour son
élevage de chevaux qu'il a l'intention de fonder .. Don tu pourrais
nous servir à boire s'il te plait ...

-Bien sur Dame, répondit le principal interessé.

Dondiego se leva, prit avec soin la bouteille, et se placa derriere Léanice, tout d'abord, puis derrière Auriane et leurs servis le calva.
Il revint ensuite a sa place, et posa la bouteille, avant de se servir de l'eau, sachant tres bien qu'il ne tenait pas reellement l'alcool francais.
Il se posa ensuite, laissant parler ( comme d'habitude) les deux belles soeurs

Les émotions de ces derniers jours, le voyage, les allées et venues entre Guéret, Bourganeuf et St Amand ajoutées aux nouvelles venant de la capitale m'avaient, je l'avoues, éprouvé plus que je ne l'aurais cru.

Sans compter que nos nuits n'étaient guère de tout repos.Lune de Miel oblige... Je me pris à sourire malgré la fatigue.

J'étais préoccupé par ces rumeurs de peste dans le Comté et, pour couronner le tout, les informations reçues quant à la sécurité de Limoges me laissaient un goût amer... Rapports mal ou pas rédigés... Plannings non respectés. J'étais d'autant plus inquiet que je savais le Limousin infectés de brigands notoires et de Bretons. Mes subalternes ne semblaient pas s'en inquiéter outre mesure. J'en regrettais presque d'avoir pris congé.

Cette période de l'année était un vrai calvaire... Seule la présence de ma douce épouse mettait du baume sur mesplaies.

J'avais failli passer à la salle d'armes dans laquelle j'avais entendu du bruit. Reconnaissant les voix de Léa et de Don, j'en conclus que ce dernier passait un mauvais quart d'heure et je riais dans ma barbe...Je savais les talents de ma vaillante épouse. Mais, je n'avais pas eu le coeur de me mêler à cette joute.

J'avais fait un saut dans mon bureau avec l'intention de préparer la réalisation de l'élevage de chevaux que j'avais prévue...mais je ne pus m'y tenir. Décidément, il était temps que cette poériode s'achève.

Finalement, je descendis vers l'office, un gargouillis sinistre me remuait l'estomac : Faim !!!

Une bonne odeur de cuisine me chatouillait les narines et des voix dans le grand salon m'y attirèrent.

- Eh bien !... Voilà qui va peut-être me mettre de meilleure humeur ! m'exclamai-je en entrant. La vue de mesamis attablés me renforça dans cette idée, même si je savais que ce repas serait celui qui précédait leur départ.

- Je vois qu'on ne se laisse pas aller... Allons, Don... puisque tu es occupé, j'en prendrais bien un gobelet, moi aussi.

Et je m'assis à ma place après avoir embrassé mes amis et déposé un baiser amoureux au coin des lèvres de mon épouse adorée.

Dondiego sourit en voyant Mac et le salua

Tu aime de te faire désirer on dirait.Il rit, puis s'executa auprès de Mac
- Je vois qu'on ne se laisse pas aller... Allons, Don... puisque tu es occupé, j'en prendrais bien un gobelet, moi aussi.

-Claro senor.

Il se leva et vint se placer derriere Mac comme fait precedemment pour ces Dames.
Il lui versa du calva, pas plus que le bord, evidemment.
Il se rassit.

Alors Mac, quoi de beau?

Je levai mon verre prudemment et souris à Don:

- Merci mon ami, dis-je après avoir trempé les lèvres dans le gobelet. Mais pour te répondre, non, je ne me fais pas désirer, mais, et cela répondra à ta seconde interrogation, je me fais du souci pour la sécurité et la salubrité de LImoges.
Des nouvelles venant d'un peu partout du Comté font état d'une épidémie de peste. Avec tout ce que cela engendre de méfaits de toute sorte...pillages, brigandages, etc... Et, à ce titre, je suis inquiet d'apprendre que mes subalternes prennent les choses à la légère. J'en arrives àmedire que notre voyage n'était pas une bonne idée.

Je regardai Léanice tendrement, ajoutant :

- Je ne le regrettes pas, bien au contraire, mais la négligence de nos policiers et douaniers met une ombre à ce tableau idyllique.

- Mais pour mettre un peu de gaité dans mes propos, je t'avoues que je suis impatient de voir arriver le printemps : J'envisages la création d'un élevage de chevaux irlandais ici, à St Amand. Les pâturages sont magnifiques et, avec nos troupeaux de moutons, St Amand va prendre un nouveau tournant, un regain de vie!.

Voyant avec une petite inqiétude le niveau de la bouteille de calva descendre à vice allure, j'en profite pour demander doucement à Don de faire une petite descente à la cave... le voyant partir avec un petit sourire en coin je profite de commencer à servir tout le monde...

- goutez moi çà et vous m'en direz des nouvelles, c'est une spécialité Irlandaise que j'ai fait mijoter tout doucement.. d'ailleurs mon chéri je tiens à ce que tu me donnes ton avis .. et surtout ne m'epargne pas .. je lui fais un grand sourire et vient lui donner un petit baiser dans le cou ... mais ne sois pas trop sévère non plus .. c'est la fameuse recette de .. l'irish ... heuuu ... quelque chose je ne me rappelle plus ... mais en principe c'est la bonne ..

Je tourne la tête de temps en temps vers la porte qui donne accés à la cave et m'inquiète de ne pas le voir remonter, je me tourne ver Mc et lui demande doucement ..

- Chéri tu devrais aller faire un tour à la cave, Don ne remonte pas, les bouteilles sont pourtant bien visibles ...

Oui... ce délicieux fumet qui montait délicatement de mon écuelle... c'était un relent de chez moi... un ragoût de mouton au petits légumes... mmm...

Je levai les yeux vers Léa et croisai son regard :

- Irish Stew mon ange... C'est délicieux... tu n'aurais pas pu me faire plus plaisir !... Et je ne te ferai pas l'affront de la moindre comparaison avec celui de ma mère... ce serait de mauvais goût. par contre, je ne suis pas sûr que tu en aies fait assez !

Je partis d'un grand éclat de rire.... interrompu par ta remarque :

- Chéri tu devrais aller faire un tour à la cave, Don ne remonte pas, les bouteilles sont pourtant bien visibles ...

- Tu as raison, J'espère qu'il ne s'est pas perdu...il fait froid et noir là-dessous...

J'empoignai une torchère et l'enflammai en sortant du salon.

- J'arrives... enfin... si on est pas rentré dans une heure... c'est qu'on a éventré les deux fûts de mirabelle qui restent ! !