arrivée de la fille et du gendre!!!

enfin les grilles du manoir en vue...........
titou indiqua le chemin a prendre pour se retrouver devant les grilles de l'imposante batisse a son cher et tendre cavalier de mari
elle se retourna pour lui murmurer a l'oreille
mon coeur j'ai hate de voir la chambre que nous a reservé ta belle mere, j'ai de plus en plus froid ici
elle passa meme un bras autour de son cou et se colla a son torse
les levres tendues vers les siennes, elle s'abandonna a un long et langoureux baiser qui assurait un avenir haut en couleur sitot l'intimité de la chambre trouvée

en y reflechissant , elle se demandait comment allait se passer la rencontre avec son futur beau pere et son epoux
les deux hommes avaient un caractere particulier et l'air allait etre soit degagé soit encombré de gros nuages
elle sourit neanmoins en y songeant mais il n'y avait pas de raison que les choses se passent mal cette fois vu qu'ils etaient informés de leur arrivée en ce jour

Répondant au murmure de son épouse par un geste tendre et protecteur, Hans l'enveloppa dans un pan de son mantel tout en continuant de se diriger vers la demeure indiquée.
Il reçut ensuite le baiser plein de passion avec un bonheur bien visible et se mit à sourire un peu béatement.

Déjà pressée de te mettre au lit mon amour? Il faudra peut-être que je pense à me présenter d'abord, et que nous allions saluer nos hôtes.

Le seigneur tourangeaux en mission pour son duché aurait aussi du rajouter que le temps leur était compté même s'il avait accordé au groupe cette petite pause dans la capitale limousine sous la pression de sa bien aimée. Mais pour le moment il voulait faire plaisir à sa ptite femme et ne voulait pas ternir le début de soirée en évoquant déjà le départ.
Et puis, il devait bien admettre qu'il serait heureux de revoir un peu cette bonne vieille mamie Léa. Sans doute une des personnes les mieux placées pour comprendre à quel point il pouvait être usant de supporter "l'exquise" Titou par moment.
Le sourire d'Hans s'élargit légèrement alors que le couple se présentait devant les lourdes grilles, mais il se retint pour l'instant de laisser échapper toute remarque sur le caractère délicieux de la femme de sa vie...

Je venais de terminer de soigner les chevaux, comme chaque jour...

Tout était en ordre, paille changée, picotins distribués... L'arrivée de Briana avait, dans le même temps, augmenté le cheptel chevalin d'une unité ce qui n'était pas pour ma déplaire. L'idée de développer un élevage de chevaux à St Amand s'incrustait de plus en plus en moi et j'attendais avec impatience le printemps pour entreprendre cette activité.

Léanice m'avait averti de la visite de sa fille et de son gendre. Je me faisais une joie de faire la connaissance de Hans et de revoir Titou dans de meilleures conditions que la dernière fois.

Je me dirigeai donc vers les grilles du Manoir espérant les apercevoir ou, en tous cas pour guetter leur arrivée. Conny batifolait autour de moi, comme à l'accoutumée.
Le soir tombait et le temps était à la neige. Nous avions, Léa et moi allumé les feux des chambres et du salon. Je savais qu'il y ferait bon. Nos voyageurs apprécieraient, j'en étais sûr, la douce chaleur d'un petit feu de poutre dans leur suite. De même qu'une veillée au cin de l'âtre du Salon ferait du bien à tous.. Retrouvailles, connaissance... bref... une soirée familiale comme je les aimais.

Ce fut Conny, une fois de plus qui m'avertit d'un mouvement près des grilles... Il jappa en remuant la queue et déjà se précipitait vers les nouveaux arrivants.
Dans la pénombre du soir tombant, j'aperçus en effet la silhouette d'un grand cheval monté... Je reconnus l'étalon que montait Titou lors de sa venue. Un cheval... mais deux cavaliers... Je souris, Le grand noir était robuste... même si Titou n'était pas bien grosse, cela devait lui faire une charge importante. Dame, deux personnes en armes... ça pèse !

Je m'approchai à portée de vois et appelai :

- HOLA !!!...Titou ?... Hans ?... Par ici... entrez et soyez les bienvenus..

titou profitait de ce moment de tendresse et de complicité avant d'entendre son futur beau pere
elle le regardait marcher vers eux
elle reprit un peu contenance mais ne tenta meme pas de cacher le rouge de ses joues causé sans aucun doute par l'etreinte que lui avait donné son bien aimé

ah le fiancé approche mon coeur

titou se laissa glisser le long de la monture et arrangea sa tenue d'un coup de main donné sur le tissu chiffonné

bonjour messire, sachez que je prefere cet accueil ci que celui que vous m'avez offert lors de ma derniere visite
laissez moi vous presenter mon epoux, hans hoggendaffen

elle appuya ses parole d'un revers de main dans sa direction au cas ou le sieur aurait pris le cheval pour l'epoux

En m'approchant je distinguai enfin nos viviteurs... Titou glissait souplement de la monture.

- Bonjour messire, sachez que je préfere cet accueil ci que celui que vous m'avez offert lors de ma derniere visite
laissez moi vous présenter mon époux, hans hoggendaffen

Je partis d'un énorme éclat de rire en embrassant Titou, puis je me tournai vers son compagnon :

- Soyez le bienvenu Hans... Je m'appelle McTYLE, Bosan McTYLE... mes amis m'appellent Mac... Je suppose que votre épouse vous a conté l'accueil qu'elle reçut ici il y a peu...

- Mais suivez-moi... je vous conduis au Manoir... je m'occuperai de votre monture Hans, si vous voulez. Ne traînons pas ici, il fait un froid de canard, je ne serais pas étonné que nous ayons de la neige cette nuit !

Sans attendre, je pris la direction du manoir...

[ Suite au Grand Salon]

Hans salua le nouvel arrivant d'un léger hochement de tête au moment où son épouse le présentait. Il sauta ensuite au bas de sa monture dans un geste maîtrisé.
Pas vraiment le temps de jauger son vis à vis que celui ci riait bruyamment et embrassait assez familièrement sa belle. La première visite avait du bien se passer finalement...
Enfin c'était là une attitude typiquement irlandaise sans aucun doute, qui tranchait avec le stoïcisme et le visage impassible du germain. Celui ci leva un sourcil devant cette entrée en matière des plus chaleureuses, mais ne fit pas de remarque.
Le cavalier flatta l'encolure d'Horus, son fier et fidèle destrier, puis murmura quelques paroles en récupérant les rênes dans sa main droite.

Enchanté messire.
Si vous le permettez, je vais aller desseller mon cheval et le préparer pour la nuit avant de vous rejoindre. Une sorte d'habitude...
Je vous laisse emporter mon épouse, je ne serai pas long. Et puis, je suis sur que je pourrai me repérer au bruit pour vous retrouver facilement. La douce voix de mon épouse y suffira amplement.

Hans se fendit d'un petit sourire et déposa un rapide baiser au coin des lèvres de son amour.
J'arrive.

Son intention n'était bien sur pas de vouloir déjà s'isoler, ou de faire encore attendre Dame Léanice, mais, même s'il n'était sans doute qu'une vieille carne têtue, son compagnon équidé avait été de toutes ses aventures et de tous ses exploits. Du prestigieux tournoi de joutes remporté, à la croisade dans un pays étrangé, en passant par les différentes campagnes militaires et les moults voyages à travers les royaumes. Le seigneur demandait beaucoup à sa monture, et par réflexe, comme un juste retour des choses, il s'occupait toujours de son bien être en priorité, surtout lors des longues et éprouvantes chevauchées. Une tâche qu'il accomplissait d'ailleurs lui même, ce qui avait eu pour conséquence de grandement renforcer ses liens avec l'animal.
Un écuyer compétent ne serait cela dit certainement pas du luxe s'il pouvait mettre la main sur la perle rare.

- Soit... Je vous comprends, j'ai moi-même pris cette habitude... Les écuries sont là-bas... derrière l'aile droite du Manoir... vous y trouverez litière, fourrage et picotin... Vous avez là une monture remarquable... au passage, vous ferez connaissance avec Big Red, mon superbe étalon rouan, un vieux compagnon de misère et d'aventures.... Il me plaît d'être en compagnie d'un amoureux des chevaux... Nous vous attendons au Salon. Vous êtes ici chez vous.

Me tournant vers la jeune femme :

- Venez Titou, votre maman doit mourir d'impatience.

titou assista a l'echange d'amabilité entre les deux hommes sans relever toute fois le passage sur le son de sa voix , qui au passage etait tout a fait erroné
elle ne put s'empecher de mettre ses poings sur ses hanches pour signifier sa reprobation

hum je vous suis messire

elle regardait son epoux s'eloigner avec horus dans la direction indiquée en marmonnant des paroles incomprehensibles

armff chroff humm ppfff rrhooo pprff tss