arrivée de la fille prodigue

arrivée devant le domaine qui allait ou etait deja celui de sa mere, titou descendit de la monture qu'elle avait emprunté a son cher et tendre
elle esperait que la surprise serait de taille pour sa mere qu'elle n'avait vu depuis...........bien trop longtemps
elle regardait alentour, peut etre que quelqu'un allait venir l'accueillir malgré le froid mordant de ce debut de soirée
d'ailleurs, elle esperait bien pouvoir entrer rapidement sous peine de geler sur place

Trankilou, installé au coin du feu... aaaahh, ça fait du bien après une journée chargée... (soupir)...

Mais... il me semble "sentir" quelque chose... nonononon pas avec la truffe... "sentir"... ben oui, quoi... les chiens, ça "sent" des choses ! Les humains ont perdu ce "sens"... le 6ème, comme ils disent...

Bon, je peux me tromper, mais, je peux pas m'en empêcher... faut que j'aille voir !

Je me lève, et je me bouscule... comme d(habitude... Je me faufiles hors du salon... Chance, la porte est restée entr' ouverte... pfff... on chauffe pour des nèfles...

Je m'arrêtes un instant sur le perron... truffe au vent... SNIF... snif, snif... Mais, ma parole... cette fois je sens une odeur pas habituelle... quelqu'un vient !

ENCORE !!! On est jamais tranquille ... on attend encore du monde ?... Un vrai moulin à vent de château !!... Et puis cette odeur de cuir... de ferraille... ça me rappelle pas de bons souvenirs tout ça... des soldats !!...

Faudrait p'tête que je prévienne !

Bon... une silhouette sur lr pont-levis... Seule ?... Méfiance... J m'avance quand même... mais je donnes de la voix... c'est pas normal...

WHOAFHH WOHOAFFHH... et allez encore un "grrr" menaçant... je montres les crocs... ça impressionne toujours...

Bon, et le grand Balafré là bas... il va entendre tout de même ? !

Je m'approches encore... Ma parole... c'est pas un soldat... c'est UNE soldate !... C'est le moment de redoubler de prudence... c'est les plus dangereuses... Quoi que, celle-là... elle a l'air de savoir ce qu'elle veut... elle hésite, mais ne se cache pas... Bon, allez... encore un petit coup de gueule :

WHAOFFHH... WHAOHFFHH !!

Je tournes lentement autour de la soldate ... elle ne semble pas rassurée et doit avoir froid... peur ?... froid ?... elle tremble un peu en tous cas, mais ne semble pas menaçante... les bras le long du corps, loin de ses armes...

Allez encire un gros WOUF pour la route...
`
WHOUFFHHH !!

WAOHFF WHAOFHH Grrrr.. WHARFHHH !!

en voyant arriver la boule de poils legerement enrouée dans ses tentatives d'aboiements, titou etait a present litteralement gelée
elle regardait d'un air peu rassuré mais aussi peu convaincu le cabot qui brayait a ses cotés

eh ben petard, c'est comme ca qu'on est accueilli en ces lieux?
au lieu de beugler mon gros peperer il faudrait aller secouer les puces de tes maitres

titou se baissa pour coller une caresse au chien et tenter par la meme occasion de le faire taire

allez tout doux tout doux et tu vas te taire sinon c'est moi qui vait te mordre
va donc chercher quelqu'un de grace

si seulement son epoux etait la, elle aurait pu se refugier dans le creu de ses bras pour prendre un peu de chaleur
sa petite cape ne servait pas vraiment de paravent et c'etait bien dommage

Décidément, ce chien avait juré de ne pas nous laisser en paix ce soir... Que lui arrivait-il donc encore ?

Je connaissais assez Conny pour savoir qu'il aboyait rarement sans raison... Je me dirigeai donc à grands pas bers la provenance de ses aboiements... À leur timbre, l'animal semblait prévenir un visiteur indésirable de ne pas approcher... puis, un moment donné, plus rien... juste un ou deux gros WOUF... moins menaçants.

Je pressai le pas et, enfin, j'entrevis une silhouette accroupie près de l'anorme masse de Conny... Je marqaui toutefois un arrêt car je venais d'apercevoir le scintillement d'une lame...

Bon sang !... Instinctivement , je portai la main à ma longue dagye... En vouait-on à la vie de mon fidèle compagnon... J'arrivais enfin à distinguer la silhouette qui à mon approche se releva, tandis que Conny courrait à ma rencontre.

Un soldat...assez fluet cependant, se tenait au milieu de la cour...

- Holà... Dis-je d'une voix forte, que faites vous ici soldat... ce domaine est privé !... Que voulez-vous ! ?...

titou vit arriver un homme assez bourru que ce soit dans sa demarche ou encore a la facon de l'interpeller
elle se redressa laissant filer le chien en direction de ce qui lui semblait un barbu
eh bien, est ce ainsi que vous recevez les visiteurs en limousin?
fut un temps ou l'accueil etait plus aimable et les manieres moins rustres

sachez messire que je desire voir les maitres des lieux
veuillez je vous prie annoncer, titoukiki, la fille de dame leanice

titou se rapprocha legerement mais resta tout de meme sur ses gardes
apres tout elle ne connaissait pas les reactions que pouvait avoir cet individu et se felicitait d'etre armée de sa nouvelle mais trop lourde epee

je vous demanderais egalement de le faire prestement, le temps n'est guere clement pour attendre et je n'ai pas vraiment envie de compter le nombre de fois ou la fumée sort de ma bouche

Eh bien... v'la autre chose... UNE soldate à présent... Je fronces un peu le yeux .. Que peut donc vouloir un militaire céans à cette heure...

La voix est ferme, se veut autoritaire, mais le vieux baroudeur que je suis en a vu d'autres... cependant, parmi les paroles un peu agressives de l'étrangère je retiens cette phrase qui fait mourir en mes lèvres la réplique bien sentie que je lui préparais :

- Sachez messire que je désire voir les maitres des lieux ... Veuillez je vous prie annoncer, Titoukiki, la fille de dame Leanice !...

- La fille de... de Léa ?... Un instant, la stupeur dot se lire sur mon visage... Elle m'a parlé de vous, mais, du Diable si nous nous attendions;... Vous auriez dû prévenir Dame... Vous auriez constaté que mon hospitalité est bien à le mesure du Comté... ajoutai- je en riant.

- Mais venez... il ne fait pas chaud... et je suppose que vous devez être impatiente de voir votre mère ! Nous ne nous attendions ps à votre visite !

Je lui pris gentiment le bras et l'entraînai vers le corps de logis. Ouvrant l'huis, je m'effaçai pour la laisser entrer...

- Soyez la bienvenue au Manoir... Votre mère est dans grande Salle à votre gauche... je vais vite rentrer le chien au chenil... J'en profiterai pour mettre votre monture à l'écurie... la pauvre bête a l'air épuisée... je vous rejoins dans un instant...

J'emmenai le cheval de Titoukiki à l'écurie en grommelant un peu : Décidément... ces militaires n'apprendront jamais à respecter les chevaux... puis à voix haute :

- Allez Conny... à la niche !...

titou fut surprise du ton qu'avait pris l'homme
elle lui suivit neanmoins en le regardant du coin de l'oeil et insista pour le detailler des pieds en cape
se pourrait il qu'il soit le fiancé de sa mere?
elle savait qu'elle les prenait fort de leur personne et bien charpentés mais la il aurait passé pour un bucheron que ca n'aurait pas fait tache dans le tableau...................hum mouais quoique antor n'etait pas si large d'epaules

je suis desolée mais a qui ai je l'honneur?
vous avez l'air d'avoir des familliarités avec ma mere, seriez vous ...........son fiancé alors que je vous prenais pour le palefrenier?

elle continuait a marcher en accelerant toutefois la cadence, les pas de son guide etant bien plus amples que les siens
titou regardait de temps a autre derriere elle guettant sa monture avec inquietude
elle la montra du doigt avant de penetrer a l'interieur de la batisse

pouvez vous conduire ou faire conduire ma monture s'il vous plait?

elle se rendait compte qu'elle n'avait pas vraiment preté attention a ce qu'il lui avait dit et du se rememorer les paroles avant de lui repondre

excusez moi de debarquer comme un cheveu sur la soupe mais etant en mission dans les environs j'ai pensé que cela ferait une surprise a ma mere
voila la raison pour laquelle je n'ai fait mention de mon arrivée

elle se sentait a present un peu godiche et ne savait pas trop si elle devait chercher la salle toute seule ou si il allait l'y conduire en revenant de ses taches